Personnalités marquantes de notre famille

Il serait impensable pour n'importe quelle famille dont l'existence remonte à plus de quatre cents ans, de n'avoir aucune personnalité qui se soit distinguée par ses qualités ou ses actes. Dans la nôtre en figure une longue liste. Un grand nombre de nos ancêtres eurent une action politique. Nous trouvons également des artistes, des entrepreneurs, ou les deux à la fois. Pour étayer cette affirmation, nous mentionnerons quelques uns d'entre eux.

José María Buchaca y Freire (Valencia 1813-Cienfuegos 1848) se sentit porté vers l'écriture, mais avec des idées progressistes très marquées, en désaccord avec l'époque et le système social, comme le démontrent ses Poésies érotiques, imprimées et publiées à Valence par Ildefonso Mompié, en 1836 et dédiées au beau sexe. A seulement 23 ans, et avant de s'installer à Cuba, il était donc en complète opposition au courant étique du moment, ultra conservateur, et créa un nouveau style littéraire. Toutefois, ses tendances politiques libérales le compromettaient plus que le tiède érotisme de ses poèmes.

Il créa le Collège Royal du premier et second cycle, en Littérature et Beaux-Arts, qui fonctionnait en 1845, sur des bases établies à cette époque. Ce fut le premier centre d'enseignement du second degré à Cienfuegos. Le 20 avril 1846, il fut nommé Secrétaire et Directeur de la Députation Patriotique de la ville et il reçut également le titre de Bienfaiteur de Cienfuegos pour ses travaux et ses projets d'améliorations urbaines.

Emilio P. Buchaca Molina (Cienfuegos 1848-Cienfuegos 1904) était médecin à Brooklyn, New York. L'annonce de son prochain mariage et son voyage à Cuba, parut dans le journal. Il fut ami et médecin personnel de José Martí, “le père de l'indépendance de Cuba”, durant l'exil de ce dernier à New York.

Josep Bochaca i Serra (Tremp 1867-Barcelona ?), abbé qui a commencé à élaborer le premier arbre originel de tous les Boxaca, Botxaca, Bochaca, Buchaca ou Butxaca.

Francesc de Paula Bochaca i Serra (Tremp 1870-Barcelona 1960) fonda autour de 1895, “L'Art Catholique”, Casa Bochaca, totalement dédiée aux articles religieux. Il finit même par être élu Maire de la Seu, confirmé par décret de D. Antonio Maura, comme il avait l'habitude de le dire, non sans une certaine fierté.

Son entregent et sa capacité d'homme d'affaires, l'amenèrent à prendre contact avec la ligne de transports de la Hispano-Urgelense. Il se rendit à Paris pour mettre au point les derniers détails avec la Compagnie et lui donner l'élan nécessaire et la consolider. Elle existe aujourd'hui encore, sous le nom de Société Anonyme Alsina Graells.

Emilio José Buchaca Bright (Brooklyn 1886-Albany 1984) travaillait pour aider sa famille (enseignant l'anglais aux immigrants) pendant que lui fréquentait l'Ecole Polytechnique de Brooklyn. Il obtint le diplôme d'ingénieur en électricité, en 1906. Il travailla à la Compagnie des Téléphones jusqu'en 1951, dans l'Etat de New York. Atteint par la limite d'âge, il dut prendre sa retraite, mais retrouva un autre job jusqu'à ses 91 ans. Entre autres, dans le courant de l'année 1920, la Compagnie des Téléphones le muta à la ITT pour contrôler l'installation du premier service téléphonique en Espagne.

Francesc Buchaca Xxxx (Barcelona, XIX-siècle?): En dehors des Buchaca de Cienfuegos, dont nous avons déjà longuement parlés, nous avons la preuve de l'existence d'un autre Buchaca, partit à Cuba beaucoup plus tard que le Buchaca libéral de Valence.

Par conséquent, rien à voir avec les descendants de José Ma Buchaca y Freire. Le Buchaca de Santiago de Cuba créa le magasin qui s'appelle “La Bohemia” et qui était un établissement vendant des denrées alimentaires et des spiritueux. Durant la décennie de 1920-1930, ce commerce eut la réputation d'être le mieux achalandé et le plus couru de la ville.

Josep Bochaca Costa (Tremp 1890-Béziers 1978) s'est mis à son compte en association et a construits des hangars d'aviation à Bron, près de Lyon, ainsi que des bâtiments industriels à Lyon même.

Josep Andreu Bochaca Nadeau (Bordeaux 1898-Madrid 1975) né à Bordeaux, passa quelque temps dans une prison secrète à Madrid. Il fut président de la "Compagnie Métropolitaine de Madrid" (Le Métro), jusqu'à sa mort.

Miquel Bochaca Birbe (Tremp 1900-Tremp 1986) devint fonctionnaire des Postes, en qualité de facteur attitré. Il continua également de s'occuper du kiosque de son père. L'ancien kiosque, devint la “Librairie Bochaca”, toute une référence pour une population qui en ce temps, était le double de maintenant, due aux centrales hydrauliques. Quant à la “Librairie Bochaca” elle a du passer par pas mal de vicissitudes pour arriver à être ce qu'elle est aujourd'hui, une des plus anciennes et des plus prestigieuses, primées à diverses occasions.

Josep Bochaca Vidal (Gerri de la Sal 1904-Serra de Pàndols 1938), Lorsqu'il séjournait à Gerri, il aimait chasser, faire du cheval et surtout assister à la fête du village et danser la Morisque. Cette dernière ne se dansait plus depuis huit ou neuf ans -peut-être par simple manque de danseurs-, mais lui, récupéra les pas et la remis à l'honneur en 1923, avec Angels del Tendé. Il sauvegarda ainsi cette danse de sa disparition.

Juan Roberto Bochaca Torelli (Mendoza 1934-Mendoza 2006): architecte, professeur à la Faculté d'Architecture, d'Urbanisme et de Dessin de l'Université de Mendoza (Argentine).

Rencontres

Rencontres

Les gens de toutes parts se réunissent pour célébrer leur lien commun: leur nom de famille.

Origine de la famille

Origine

Les premiers Boxaca dont nous avons retrouvé la trace furent trois frères de Freixe, et nous présumons que leur père naquit en 1545.